Nephrotic Syndrome: Comprendre la protéinurie massive, l'œdème et les traitements actuels

Nephrotic Syndrome: Comprendre la protéinurie massive, l'œdème et les traitements actuels

Quand vos yeux semblent constamment gonflés au réveil, que vos chevilles deviennent épaisses comme des blocs de bois, et que votre urine devient mousseuse comme une bière fraîche, ce n’est pas juste une mauvaise nuit. C’est peut-être votre rein qui crie. Le syndrome néphrotique n’est pas une maladie en soi, mais un signal d’alarme clair : quelque chose se casse dans les filtres de vos reins. Et ce n’est pas une petite fuite. C’est une rupture massive.

Qu’est-ce qui se passe vraiment dans vos reins ?

Vos reins contiennent des milliers de filtres microscopiques appelés glomérules. Chacun est comme une passoire ultra-fine, conçue pour laisser passer l’eau et les déchets, mais bloquer les grosses molécules comme l’albumine - une protéine essentielle qui garde votre sang bien rempli et vos fluides à leur place. Dans le syndrome néphrotique, cette passoire se déchire. Les podocytes, ces cellules spécialisées qui forment la dernière barrière, se détachent ou se déforment. Résultat ? Des quantités énormes de protéines s’échappent dans l’urine - plus de 3,5 grammes par jour chez l’adulte. C’est ce qu’on appelle la protéinurie massive.

Cette perte de protéines fait chuter le taux d’albumine dans le sang. Quand ça arrive, votre corps ne peut plus retenir l’eau où elle doit être. Elle s’infiltre dans les tissus. Voilà pourquoi vos chevilles, vos paupières, parfois même votre ventre et vos poumons se gonflent. C’est l’œdème. Et comme votre foie essaie de compenser la perte de protéines, il produit plus de lipides. Vos cholestérol et triglycérides flambent - souvent au-delà de 300 mg/dL. Vous n’avez pas besoin d’être obèse pour avoir un taux de gras dans le sang de diabétique.

Comment sait-on qu’on a un syndrome néphrotique ?

Il n’y a pas de test unique. C’est une combinaison de signes. En pratique, les médecins cherchent trois choses :

  • Une protéinurie supérieure à 3,5 g par jour (mesurée sur une collecte d’urine de 24 heures)
  • Un taux d’albumine sanguine inférieur à 30 g/L
  • Des œdèmes visibles, souvent au visage ou aux jambes

Le cholestérol élevé est presque toujours là, mais il n’est pas obligatoire pour le diagnostic. Chez les enfants, on peut aussi utiliser des tests rapides : plus de 40 mg/m²/h d’albumine dans l’urine, ou plus de 50 mg/kg/jour. Un test de bandelette urinaire peut vous dire si vous avez 2+ ou 3+ de protéines - c’est déjà un signal rouge.

La difficulté ? Beaucoup de gens pensent d’abord à une allergie ou à une rétention d’eau passagère. Une étude sur les parents d’enfants atteints montre que 78 % ont été orientés vers un allergologue avant qu’on ne pense à un problème rénal. Le délai moyen entre le premier œdème et le diagnostic est de 7 à 10 jours. Ce n’est pas anodin. Plus on tarde, plus les risques augmentent.

Les causes : ce qui casse les filtres

Le syndrome néphrotique n’a pas une seule cause. Il en a plusieurs - et elles changent complètement selon l’âge.

Chez les enfants, c’est presque toujours la même histoire : maladie à changements minimaux. C’est la cause dans 80 à 90 % des cas. Les reins ont l’air normaux sous le microscope, mais les filtres fonctionnent mal. C’est souvent déclenché par une infection virale - un rhume, une gastro. C’est aussi la forme la plus réceptive aux traitements.

Chez les adultes, c’est une autre histoire. Les quatre principales causes sont :

  • Focal segmental glomérulosclérose (FSGS) : 40 % des cas. Des parties des glomérules se cicatrisent en cicatrices. C’est souvent plus résistant.
  • Néphropathie membraneuse : 30 %. Le filtre s’épaissit comme un film plastique. Parfois lié à des maladies auto-immunes ou à des cancers.
  • Diabète : 20 à 30 % chez les plus de 65 ans. Le diabète endommage lentement les reins. C’est la cause la plus fréquente chez les personnes âgées.
  • Lupus : 10 à 20 %. Le système immunitaire attaque les reins lui-même.

Il existe aussi des formes rares : la néphrose congénitale finlandaise, due à une mutation du gène NPHS1, se manifeste dans les trois premiers mois de vie avec une protéinurie dépassant 10 g/jour. C’est très grave. Et certains médicaments - comme les anti-inflammatoires ou la pénicillamine - peuvent aussi déclencher le syndrome.

Vue microscopique des filtres rénaux qui se déchirent, des protéines s'échappant vers des œdèmes.

Le piège invisible : les caillots sanguins

Ce n’est pas seulement l’œdème qui fait peur. Le syndrome néphrotique augmente le risque de caillots sanguins de 2 à 4 fois. Pourquoi ? Parce que les protéines qui empêchent la coagulation s’échappent aussi dans l’urine. Quand le taux d’albumine tombe en dessous de 20 g/L, le risque explose. La thrombose de la veine rénale - un caillot dans le rein lui-même - survient chez 10 à 40 % des adultes en phase sévère.

Un caillot dans une veine rénale peut provoquer une douleur soudaine au flanc, une chute brutale de la fonction rénale, ou même une perte du rein. C’est une urgence. Les médecins prescrivent souvent des anticoagulants, même sans symptômes, si le taux d’albumine est très bas. Ce n’est pas une option - c’est une nécessité.

Le traitement : de la cortisone aux nouvelles molécules

Le traitement dépend de l’âge et de la cause.

Chez les enfants : le premier traitement est toujours la prednisone. On donne 60 mg/m² par jour (jusqu’à 80 mg max) pendant 4 à 6 semaines. 80 à 90 % des enfants entrent en rémission en 4 semaines. Mais attention : 60 à 70 % auront au moins une rechute. Et les rechutes arrivent souvent après un rhume. La clé ? Ne pas arrêter le traitement trop vite. On diminue progressivement sur 2 à 5 mois.

Chez les adultes : la réponse est moins bonne. Seulement 60 à 70 % répondent à la cortisone. Si ça ne marche pas après 16 semaines, on passe à d’autres traitements : les inhibiteurs de la calcineurine (tacrolimus, cyclosporine) ou le rituximab. Le tacrolimus, par exemple, est donné à 0,05-0,1 mg/kg/jour. Il peut coûter entre 1 200 et 2 500 € par mois.

Un nouveau médicament, le sparsentan, vient d’être testé. Dans l’étude PROTECT, il a réduit la protéinurie de 47,6 %, contre seulement 14,7 % avec un médicament classique. Il est déjà approuvé aux États-Unis pour certaines formes de FSGS. En Europe, il est en attente. Ce n’est pas une cure, mais c’est un vrai progrès.

La nutrition : moins de sel, pas plus de protéines

Beaucoup pensent qu’il faut manger plus de protéines pour compenser la perte. C’est une erreur. Manger plus de 1 g de protéines par kg de poids par jour augmente la pression sur les reins et aggrave la fuite. La bonne dose ? 0,8 à 1,0 g/kg/jour. Pour un adulte de 70 kg, c’est 56 à 70 g de protéines par jour - l’équivalent d’un œuf, 100 g de poulet, 100 g de fromage blanc et une poignée de noix.

Le vrai coupable, c’est le sel. Réduire la consommation à moins de 2 000 mg par jour (soit environ une cuillère à café) diminue l’œdème de 30 à 50 % en seulement 72 heures. Cela signifie : pas de charcuterie, pas de soupe en poudre, pas de snacks salés, pas de pain industriel. Même les sauces contiennent du sel caché. Lire les étiquettes devient une habitude.

Ado mangeant un repas équilibré, un shaker de sel interdit à côté, une carte médicale flottante en arrière-plan.

Les suivis et les pièges à éviter

La rémission, c’est quand l’urine ne montre plus de protéines pendant 3 jours consécutifs. La rechute, c’est quand elle revient à 2+ ou 3+ sur bandelette. On teste chaque semaine pendant la phase active.

Les vaccins ? À surveiller. Les vaccins vivants - comme ceux contre la rougeole ou la varicelle - sont interdits pendant le traitement à la cortisone. Les vaccins inactivés (grippe, pneumocoque) sont sûrs. Mais on les fait avant de commencer l’immunosuppression, si possible. Le risque d’infection est élevé : les protéines qui combattent les virus partent avec les albumines.

Les effets secondaires de la cortisone sont durs. Chez les enfants, 68 % ont une augmentation de l’appétit - et donc un gain de poids de 10 à 20 %. 55 % développent un « visage de lune » - le visage gonflé. 32 % ont des changements d’humeur, de l’irritabilité, voire des troubles du sommeil. Ce n’est pas « juste » de la prise de poids. C’est un effet médical. Il faut le prévenir, le gérer, et surtout, ne pas l’interpréter comme une faute.

Quel avenir ?

Le pronostic dépend entièrement de la cause. Avec une maladie à changements minimaux, 95 % des enfants ont un rein fonctionnel à 10 ans. Avec le FSGS, c’est 50 à 70 %. Avec le diabète, seulement 40 à 50 %. Et si la protéinurie reste au-dessus de 1 g/jour malgré le traitement, le risque d’insuffisance rénale terminale augmente de 4,2 fois.

Les recherches avancent. L’étude NEPTUNE a identifié trois sous-types de FSGS, chacun avec un profil moléculaire différent. Cela veut dire qu’un jour, on pourra dire : « Votre forme répondra à X, pas à Y. » Des molécules qui protègent les podocytes - comme les inhibiteurs de Rho kinase - montrent des résultats prometteurs chez les animaux. Ce ne sont pas encore des traitements, mais c’est la voie.

La FDA a approuvé en 2023 le budesonide (Tarpeyo) pour une forme de maladie rénale liée à l’IgA - et il montre aussi un effet sur certaines formes de FSGS. Ce n’est pas une panacée, mais c’est un début. Le futur du syndrome néphrotique, ce n’est plus la cortisone à tout prix. C’est la médecine personnalisée.

Que faire maintenant ?

Si vous ou un proche avez des œdèmes persistants, une urine mousseuse, et une fatigue inexpliquée : allez voir un médecin. Faites une analyse d’urine. Demandez un dosage d’albumine sanguine. Ne laissez pas passer les signaux. Le syndrome néphrotique n’est pas une phrase mortelle. C’est une alerte. Et une alerte, c’est une chance - de traiter tôt, de sauver les reins, de reprendre la vie.

Quelle est la différence entre syndrome néphrotique et syndrome néphritique ?

Le syndrome néphrotique se caractérise par une protéinurie massive (>3,5 g/jour), un œdème sévère et un taux d’albumine bas. Le syndrome néphritique, lui, montre du sang dans l’urine (hématurie), une pression artérielle élevée, et une baisse de la filtration rénale. L’urine du néphritique contient des cylindres de globules rouges, ce qu’on ne voit jamais dans le néphrotique. Ce sont deux pathologies différentes, avec des causes et des traitements distincts.

Le syndrome néphrotique est-il héréditaire ?

La plupart des cas ne sont pas héréditaires. Mais certaines formes rares, comme la néphrose congénitale finlandaise, sont causées par des mutations génétiques (gène NPHS1). Si un enfant développe un syndrome néphrotique avant l’âge d’un an, ou s’il y a un antécédent familial, les médecins recommandent un test génétique. Cela évite des traitements inutiles comme la cortisone ou les immunosuppresseurs.

Est-ce que je peux avoir un enfant si j’ai eu un syndrome néphrotique ?

Oui, mais avec précaution. Si vous êtes en rémission stable depuis au moins un an, et que votre fonction rénale est normale, la grossesse est possible. Mais pendant la grossesse, le risque de rechute augmente. Il faut un suivi étroit avec un néphrologue et un obstétricien. Certains traitements comme les inhibiteurs de l’ACE sont contre-indiqués pendant la grossesse. Il faut adapter le traitement avant de concevoir.

Pourquoi la cortisone fait-elle grossir autant ?

La cortisone modifie la façon dont votre corps utilise les glucides, les lipides et les protéines. Elle augmente l’appétit, fait stocker les graisses au niveau du ventre et du visage, et retient l’eau. Ce n’est pas de la « paresse » ou du manque de volonté - c’est un effet pharmacologique direct. Le gain de poids est souvent de 10 à 20 % du poids initial. Il diminue après l’arrêt du traitement, mais il faut un régime et une activité physique pour le perdre.

Est-ce que je peux guérir complètement du syndrome néphrotique ?

Chez les enfants avec une maladie à changements minimaux, oui - la plupart guérissent définitivement après quelques rechutes. Chez les adultes, la guérison complète est plus rare. La plupart entrent en rémission, mais certains ont des rechutes répétées. Le but n’est pas toujours la guérison, mais la rémission durable. Si vous maintenez une protéinurie inférieure à 0,5 g/jour, votre risque d’insuffisance rénale est très faible. C’est déjà une victoire.

15 Commentaires
  1. Thomas Sarrasin

    Je suis étonné de voir à quel point ce post est précis. J’ai eu un cas chez un patient il y a deux ans, et la confusion avec une allergie a duré trois semaines. On perd du temps précieux quand on ne pense pas aux reins en premier.
    La réduction du sel, c’est la première chose qu’on devrait enseigner à tous les patients. Simple, efficace, pas cher.

  2. Gert-jan Dikkescheij

    Le truc fou c’est que même les médecins généralistes ignorent souvent que la protéinurie mousseuse c’est un signal d’alerte et pas juste une urination bizarre. J’ai vu des gens passer par trois allergologues avant qu’un néphrologue ne leur dise la vérité. Et oui, c’est un caillot qui peut tuer plus vite que la maladie elle-même. La cortisone c’est une bombe à retardement, mais sans elle, on perd les reins. Pas de bon choix, juste moins mauvais.

  3. Teresa Jane Wouters

    Vous croyez vraiment que c’est juste un problème rénal ? Moi je dis que c’est le système qui nous empoisonne. Les médicaments, les OGM, les OGM dans les médicaments, les pesticides dans l’eau, les nanoparticules dans les vaccins. Tous ensemble, ils détruisent vos podocytes. La médecine traditionnelle ne veut pas le voir. Mais les gens qui mangent bio et qui boivent de l’eau de source en bouteille en verre, eux, ils n’ont pas de syndrome néphrotique. C’est pas un hasard.

  4. Lou St George

    ok donc j’ai lu le post et j’ai eu un petit malaise parce que j’ai cru que j’avais le syndrome néphrotique mais en fait c’est juste que j’ai bu trop de café hier et que j’ai pas dormi et j’ai les yeux gonflés mais bon j’ai quand même fait une analyse d’urine à la maison avec une bandelette et c’était 1+ alors j’ai rassuré mon mari qui était en panique et j’ai mis un post sur instagram pour demander des conseils mais personne n’a répondu et maintenant je me demande si je dois aller voir un médecin ou si c’est juste une crise d’anxiété ou si c’est un complot des laboratoires pour me vendre du tacrolimus qui coûte 2000 euros par mois et j’ai pas de mutuelle et j’ai deux enfants et je suis en arrêt maladie depuis trois mois donc merci pour le post mais j’ai juste besoin d’un peu de compassion et pas d’un cours de néphrologie à 3h du matin

  5. Helene Van

    La vie est une fuite. Les reins filtrent, mais nous, on filtre quoi ? Nos émotions, nos peurs, nos mensonges. La protéinurie, c’est juste le reflet d’une vie qui ne retient plus rien de vrai. Le corps parle quand l’esprit refuse d’écouter.

  6. Véronique Gaboriau

    Je déteste quand les gens disent que c’est pas grave tant qu’on est en rémission. Moi j’ai eu un cousin qui a eu un caillot dans le rein, il a perdu son rein, il a eu une crise cardiaque deux mois après, et maintenant il est en dialyse à 38 ans. Et la famille dit qu’il a mangé trop de charcuterie. Non. C’est la cortisone. C’est la médecine. C’est le système. J’en ai marre qu’on nous dise de faire attention au sel alors que les labos font des milliards sur les traitements. Je veux des réponses, pas des conseils de diététicien.

  7. Marc Heijerman

    Salut les gars j’ai lu ça en 10 minutes et j’ai juste envie de dire que le sparsentan c’est le futur mais personne parle du vrai problème : les podocytes sont des cellules ultra-sensibles au stress oxydatif. Donc si vous voulez vraiment aider vos reins, arrêtez les sucres raffinés, le gluten, le soja, les huiles de tournesol, les sodas, les édulcorants, et surtout arrêtez de vous plaindre sur Reddit. Le stress, c’est le pire immunosuppresseur. J’ai testé ça sur moi après un FSGS, j’ai réduit ma protéinurie de 60% en 3 mois sans médicaments. C’est pas de la magie, c’est de la biologie. Et oui je suis médecin mais je ne le dis jamais en ligne, j’ai peur qu’on me traite de prétentieux.

  8. Luc Muller

    Je suis en rémission depuis 4 ans après une néphropathie membraneuse. J’ai arrêté la cortisone il y a 3 ans. Je mange peu de sel, je bois beaucoup d’eau, je fais du yoga. Je ne me sens pas guéri mais je me sens vivant. Les gens pensent que c’est une fin. C’est un nouveau départ. On apprend à vivre avec une alerte constante. C’est dur. Mais c’est possible.

  9. Quiche Lorraine

    En France on a tout ce qu’il faut pour soigner ça. Mais les médecins sont trop occupés à remplir des formulaires pour la sécurité sociale. Ils n’ont pas le temps d’écouter. Et puis les Français veulent des solutions rapides. On veut une pilule magique. Mais non. Il faut changer de vie. Et ça, les gens préfèrent mourir que le faire. Je suis désolée mais c’est la vérité. Et je ne veux pas entendre parler de « médecine personnalisée » quand on ne sait même pas donner un bon conseil de base.

  10. Marc Garnaut

    La néphrologie contemporaine est une métaphysique du filtrage. Les podocytes sont les gardiens du seuil ontologique entre le soi et le non-soi. La protéinurie massive n’est pas une pathologie biologique, c’est une déchirure herméneutique du corps social. L’albumine, symbole de la cohésion plasmatique, s’échappe comme un langage réprimé. Le traitement par cortisone est une aliénation pharmacologique du sujet. Le sparsentan, lui, est une tentative de réinscription du corps dans un ordre éthique post-mécaniste. On ne soigne pas les reins. On répare la relation entre l’individu et son milieu.

  11. titi paris

    Je suis médecin néphrologue depuis 22 ans. Je confirme : 3,5 g/jour, albumine <30 g/L, œdème = diagnostic. Le FSGS est la cause la plus fréquente chez les adultes, pas le diabète. Le diabète c’est une néphropathie diabétique, pas un syndrome néphrotique. On ne mélange pas les concepts. Et le sparsentan ? Il est efficace, oui, mais pas pour tout le monde. Et les gens qui disent qu’il faut arrêter la cortisone ? Ils n’ont jamais vu un patient en rémission avec une protéinurie de 8 g/jour. Je vous invite à consulter les guidelines de la KDIGO 2021. Merci.

  12. Corinne Stubson

    Je sais que vous allez dire que je suis parano, mais j’ai lu que les vaccins contre la grippe contiennent des adjuvants qui attaquent les podocytes. Et je me suis rappelé qu’après mon troisième vaccin, j’ai eu des œdèmes. Et puis j’ai vu un article sur un site en anglais qui disait que les laboratoires ont payé des chercheurs pour cacher les effets secondaires. Et maintenant je ne prends plus aucun vaccin. Je bois de l’ail et du curcuma. Et je fais des bains de sel d’Epsom. J’ai vu une baisse de la mousse dans mon urine. Je ne dis pas que c’est la vérité. Mais je dis que c’est possible. Et si vous ne croyez pas en moi, vous êtes peut-être du système.

  13. Gilles Donada

    Je suis fatigué de voir des gens qui pensent qu’un post de 5000 mots va les sauver. Vous avez un œdème ? Allez chez le médecin. Pas sur Reddit. Vous avez une urine mousseuse ? Faites un test. Pas un commentaire. Ce post est un chef-d’œuvre de clarté. Et pourtant, vous allez tous le commenter pour dire que vous avez le même symptôme. Arrêtez de vous auto-diagnostiquer. C’est dangereux. Et c’est paresseux.

  14. Yves Perrault

    Le syndrome néphrotique ? C’est juste la preuve que la nature a fait une erreur en inventant les reins. Pourquoi on a besoin de filtrer ? Pourquoi on perd des protéines ? Pourquoi on doit prendre des pilules pour vivre ? Moi je dis : arrêtez de lutter. Laissez les reins fuir. Laissez l’albumine partir. La vie n’est pas faite pour être retenue. La mort est juste une autre forme de filtration. Et si vous voulez vraiment guérir ? Arrêtez de vouloir guérir.

  15. Stéphane PICHARD

    Je veux juste dire à ceux qui sont en train de lire ça en pleurant : vous n’êtes pas seuls. J’ai accompagné des dizaines de patients, des enfants, des grands-parents, des mères qui ont peur de perdre leur corps. La cortisone fait grossir, oui. Mais elle leur donne des jours de vie normale. Le sel, c’est un ennemi, mais la solitude, c’est pire. Si vous lisez ça, prenez une profonde respiration. Demain, vous irez faire une analyse. Vous ne serez pas parfait. Mais vous serez vivant. Et c’est déjà une victoire. Je vous soutiens. Sans jugement. Sans jargon. Juste avec du cœur.

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