Infections gynécologiques : causes, symptômes et prévention
Vous avez remarqué des brûlures, des pertes anormales ou une odeur inhabituelle ? Ce sont souvent les signaux d’une infection gynécologique. Pas besoin de paniquer, mais il faut agir rapidement pour éviter des complications. On vous explique tout, simplement, pour que vous puissiez reconnaître le problème et savoir quoi faire.
Les infections les plus fréquentes
Parmi les infections qui touchent les femmes, trois reviennent le plus souvent :
- Candidose : causée par le champignon Candida, elle provoque des démangeaisons intenses, des pertes blanches épaisses et parfois des rougeurs. Elle apparaît souvent après un antibiotique ou un changement hormonal.
- Vaginite bactérienne : un déséquilibre de la flore vaginale qui entraîne des pertes blanches grises et une odeur de poisson. Elle n’est pas liée à une mauvaise hygiène, mais à des facteurs comme le stress ou les douches vaginales.
- Infections sexuellement transmissibles (IST) : chlamydia, gonorrhée, trichomonase. Elles peuvent être silencieuses, mais parfois elles causent des douleurs pelviennes, des pertes jaunes ou vertes, et des brûlures lors de la miction.
Chaque infection a ses particularités, mais les signes d’alerte se ressemblent souvent : démangeaisons, brûlures, pertes inhabituelles ou odeur forte. Si vous avez plusieurs partenaires ou utilisez des contraceptifs hormonaux, le risque augmente, alors gardez un œil attentif.
Comment les reconnaître et agir rapidement
Le premier réflexe, c’est d’observer vos symptômes pendant quelques jours. Si les désagréments persistent plus de 48 h ou s’intensifient, prenez rendez-vous. Le médecin pourra faire un examen clinique et, si besoin, un prélèvement pour identifier le germe.
Le traitement dépend de la cause :
- Candidose → antifongiques locaux (crèmes, ovules) ou oraux.
- Vaginite bactérienne → antibiotiques spécifiques prescrits par le professionnel.
- IST comme chlamydia ou gonorrhée → antibiotiques à large spectre, souvent en série de prises.
Ne jamais s’automédiquer avec des produits en vente libre sans avis médical, surtout pour les IST, car un traitement incomplet peut propager l’infection.
En plus du traitement, quelques gestes simples aident à prévenir les récidives :
- Porter des sous-vêtements en coton, éviter les vêtements trop serrés.
- Éviter les douches vaginales et les produits parfumés qui irritent la muqueuse.
- Utiliser des préservatifs lorsqu’on a des rapports avec un nouveau partenaire.
- Faire contrôler régulièrement les IST si vous avez une vie sexuelle active.
En résumé, les infections gynécologiques sont fréquentes mais traitables. Rester attentif aux signes, consulter rapidement et suivre les prescriptions vous permet de garder votre santé intime sous contrôle. Vous n’êtes pas seule, le corps donne des indices : il suffit de les écouter.